Au Salon des artistes de Paris, en 1888, le critique d’art André Michel se retrouve face au « Saltimbanques » de Fernand Pelez, le tableau le plus triste qu’il ait jamais vu. Fernand Pelez s’attache à raconter les pauvres par la peinture. Dans les « Saltimbanques », le tour de force de l’artiste est d’avoir dépeint la misère dans un décor festif, car quoi de plus triste qu’une fête sans joie.